(La photo a été prise par Stefan Seip, l'un des Ambassadeurs photo de l'ESO)

Voici le numéro du 30 mars 2023 de notre analyse hebdomadaire des risques politiques et géopolitiques ou, plus largement, de la sécurité nationale et internationale conventionnelle et non conventionnelle (accès libre). Faites défiler vers le bas pour accéder à l'analyse.

Étant donné que paper.li, la plateforme que nous utilisons pour créer le scan hebdomadaire, fermera le 20 avril 2023, et que les alternatives ne sont pas adaptées ou sont payantes, nous ne continuerons pas à fournir un scan gratuitement. Contactez nous pour scans créés spécifiquement pour votre organisation.

Grâce au scan (balayage d'horizon), chaque semaine, nous recueillons des signaux faibles - et moins faibles. Ceux-ci indiquent des problèmes nouveaux, émergents, en voie d'intensification ou, au contraire, de stabilisation. En conséquence, ils indiquent comment les tendances ou les dynamiques évoluent.

Comme chaque semaine, sous le scan lui-même, nous expliquons brièvement ce qu'est le balayage de l'horizon (horizon scanning) et ce que sont les signaux faibles. Les signaux eux-mêmes sont donnés dans leur langue originale, essentiellement l'anglais.

Le Scan

L'analyse du 30 mars 2023→


Balayage d'horizon (Horizon scanning), signaux faibles et biais

Nous caractérisons des signaux comme faibles, lorsqu'il est encore difficile de les discerner parmi un vaste éventail d'événements. Cependant, nos biais cognitifs altèrent souvent notre capacité à mesurer la force d'un signal. Par conséquent, la perception de la force d'un signal variera, en fait, en fonction de la conscience de l'acteur. Au pire, les biais cognitifs peuvent être si forts qu'ils bloquent complètement l'identification même du signal.

Dans le domaine de la prospective et de l'alerte précoce stratégiques, de la prévention et de la gestion des risques, il appartient aux bons analystes de faire des scans ou balayages d'horizon. Ainsi, ils peuvent percevoir et identifier les signaux. Les analystes évaluent ensuite la force de ces signaux en fonction de risques et de dynamiques spécifiques. Enfin, ils livrent leurs conclusions aux utilisateurs. Ces utilisateurs peuvent être d'autres analystes, leur hiérarchie ou d'autres décideurs.

Vous pouvez trouver une explication plus détaillée dans l'un de nos articles de fond : Balayage d'horizon (horizon scanning) et veille pour l'alerte précoce : Définition et pratique.

Les sections du scan

Chaque section se concentre sur les signaux liés à un thème spécifique :

  • monde (politique internationale et géopolitique) ;
  • économie ;
  • la science, y compris l'IA, le QIS, la technologie et les armes, ;
  • l'analyse, la stratégie et l'avenir ;
  • la pandémie de Covid-19 ;
  • l'énergie et l'environnement.

Cependant, dans un monde complexe, les catégories ne sont qu'un moyen pratique de présenter des informations, alors que faits et événements interagissent au-delà des frontières.

Les informations recueillies (crowdsourcing) ne signifient pas que nous les cautionnons.


Image en vedette : Image du Swedish-ESO 15m Submillimeter Telescope (SEST) au centre de recherche de l'ESO. l'Observatoire de La Silla de l'ESO, situé à la périphérie du désert chilien d'Atacama, à 600 km au nord de Santiago du Chili et à une altitude de 2 400 mètres. La photo a été prise par Stefan Seip, l'un des Ambassadeurs photo de l'ESO).

Publié par Dr Helene Lavoix (MSc PhD Lond)

Dr Hélène Lavoix est présidente et fondatrice de The Red Team Analysis Society. Elle est titulaire d'un doctorat en études politiques et d'une maîtrise en politique internationale de l'Asie (avec distinction) de la School of Oriental and African Studies (SOAS), Université de Londres, ainsi que d'une maîtrise en finance (major de promotion, Grande École, France). Experte en prospective stratégique et en alerte précoce, notamment pour les questions de sécurité nationale et internationale, elle combine plus de 25 ans d'expérience en relations internationales et 15 ans d'expérience en prospective stratégique et en alerte. Elle a vécu et travaillé dans cinq pays, effectué des missions dans quinze autres et formé des officiers de haut niveau dans le monde entier, notamment à Singapour et dans le cadre de programmes européens en Tunisie. Elle enseigne la méthodologie et la pratique de la prospective stratégique et de l'alerte précoce, travaillant dans des institutions prestigieuses telles que le RSIS à Singapour, SciencesPo-PSIA, ou l'ESFSI en Tunisie. Elle publie régulièrement sur les questions géopolitiques, la sécurité de l'uranium, l'intelligence artificielle, l'ordre international, la montée en puissance de la Chine et d'autres sujets liés à la sécurité internationale. Engagée dans l'amélioration continue des méthodologies de prospective et d'alerte, Mme Lavoix combine expertise académique et expérience de terrain pour anticiper les défis mondiaux de demain.

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