Ce deuxième article sur Le cygne noir : l'impact du très improbable de Nassim Nicholas Taleb souligne certains points de l'auteur qui sont cruciaux pour la prévoyance et l'alerte. De même, ils sont nécessaires à tout travail traitant de l'avenir et de son anticipation, de la gestion des risques à l'exploration de l'horizon en passant par l'alerte précoce. La méthodologie de la SF&W et de la gestion des risques permet d'aborder ces points. Ils devraient devenir des règles et des principes que tous les analystes suivent. En effet, sans y prêter attention, une bonne analyse est impossible. Le premier article sur le Cygne noir peut être consulté ici. Humilité (Notamment pp.190-200) Compte tenu de l'incertitude, mais aussi de notre condition imparfaite d'êtres humains, de la complexité du monde social, des retours d'expérience, de nos connaissances et de notre compréhension plus qu'insuffisantes, nous devons ....
Archives de l’étiquette : falsifiabilité
Les cygnes noirs de Taleb : La fin de la prospective ?
Depuis que Nassim Nicholas Taleb a publié en 2007 son best-seller The Black Swan : the impact of the highly improbable (Le cygne noir : l'impact de l'improbable), les termes "cygnes noirs" et "événements cygnes noirs" sont entrés dans le langage courant. Ils sont utilisés comme une phrase d'accroche pour signifier deux choses différentes. Tout d'abord, comme c'était le cas dans l'intéressant "briefing book" interactif de Brookings intitulé Big Bets and Black Swans : Foreign Policy Challenges for President Obama's Second Term, les "cygnes noirs" représentent des événements à fort impact et à faible probabilité, également appelés "wild cards"[i]. Deuxièmement, les "cygnes noirs" font référence à des événements qui ne pouvaient absolument pas être prédits, comme, par exemple, pour The Economist dans "The prediction games : Nos gagnants et nos perdants de l'édition de l'année dernière". Malheureusement, dans ce cas, l'étiquette "cygnes noirs" excuse la prévoyance ...
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