Depuis que Nassim Nicholas Taleb a publié en 2007 son best-seller The Black Swan : the impact of the highly improbable (Le cygne noir : l'impact de l'improbable), les termes "cygnes noirs" et "événements cygnes noirs" sont entrés dans le langage courant. Ils sont utilisés comme une phrase d'accroche pour signifier deux choses différentes. Tout d'abord, comme c'était le cas dans l'intéressant "briefing book" interactif de Brookings intitulé Big Bets and Black Swans : Foreign Policy Challenges for President Obama's Second Term, les "cygnes noirs" représentent des événements à fort impact et à faible probabilité, également appelés "wild cards"[i]. Deuxièmement, les "cygnes noirs" font référence à des événements qui ne pouvaient absolument pas être prédits, comme, par exemple, pour The Economist dans "The prediction games : Nos gagnants et nos perdants de l'édition de l'année dernière". Malheureusement, dans ce cas, l'étiquette "cygnes noirs" excuse la prévoyance ...

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Publié par Dr Helene Lavoix (MSc PhD Lond)

Dr Hélène Lavoix, PhD Lond (relations internationales), est la présidente de The Red Team Analysis Society. Elle est spécialisée dans la prospective stratégique et l'alerte précoce pour les relations internationales et les questions de sécurité nationale et internationale. Elle s'intéresse actuellement notamment à la guerre en Ukraine, à l'ordre international et à la place de la Chine en son sein, au dépassement des frontières planétaires et aux relations internationales, à la méthodologie de la prospective stratégique et de l'alerte précoce, à la radicalisation ainsi qu'aux nouvelles technologies et à leurs impacts sécuritaires.

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